Toutes nos sorties 2020 ont été différées pour cause de coronavirus
Art et Culture en Pays loudunais
Issue de l'Association Loudun Ville d'Art, Art et Culture en Pays loudunais
a été créée en 1997.
Son objectif est de faire connaître et d'aider à la préservation du patrimoine architectural du
Pays loudunais. Elle intervient chaque fois que celui-ci est menacé.
Art et Culture a été accueillie à la Maison de l'Art Roman
3 rue Vouguet, à Loudun.
La Maison de l'Art Roman
Situé dans deux maisons (XIXe et XXe siècles),
Inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH)
le 7 octobre 1997, ce dépôt lapidaire présente des éléments d'architecture
provenant principalement de deux prieurés romans du Loudunais, Notre-Dame de
Guesnes et Saint-Jean-du-Bas-Nueil (Berrie).


Photo Stéphan Piéchaud 2012
Porte bâtie à partir d'éléments épars dont cins
blocs sculptés fin gothique/début Renaissance (XVe siècle)
Photo Solène Wozniak-Quéffelec, 2023
Actualité
Prochaine conférence : 19 septembre 2025
Le Loudunais gallo-romain, état des connaissances
par François Chairon
14 mars 2025
Un message de Néandertal sur les parois de la grotte de La Roche-Cotard
par Jean-Claude Marquet, archéologue
En 1912, grâce à un chien de chasse, François d'Achon découvre cette grotte par hasard,
sur son domaine proche de Langeais.
Féru d'archéologie, il entreprend des fouilles à la recherches d'outils préhistoriques
mais ne remarque pas les graffitis.
À partir de 1975, Jean-Claude Marquet reprend les fouilles. Il découvre les gravures réalisées au doigt sur une paroi de tuffeau pour la plupart, et sans doute avec un outil en silex, ou en matière dure animale ou végétale pour certaines. À partir de 2008, un long travail multidisciplinaire de datation et d’identification commence et s’accélère au début des années 2020. Il confirme l’origine humaine et intentionnelle des graffitis et situe leur réalisation bien au-delà de 57 000 ans, période d’abandon de la grotte progressivement comblée par les alluvions provenant des crues de la Loire toute proche. Pour l’équipe de géologues et d’archéologues, ces gravures, réalisées bien avant l’arrivée d’Homo sapiens en Europe, doivent être attribuées à Neandertal.
Reste une question pour laquelle nous n’aurons sans doute jamais de réponse : quel message ce lointain ancêtre de l’humanité* a-t-il voulu graver dans la pierre ?
* Tous les humains non africains ont un ancêtre néandertalien. Ces populations non africaines portent même toujours une petite fraction du génome de Neandertal, proche de 2 %. (Site du Museum National d’Histoire Naturelle)



Armé d'une sagaie "néolithique",
Dominique Biron,
président de Paléo, Néo et Nous
présente le conférencier
Jean-Claude Marquet
dans les jardins de
l'Échevinage
Les graffitis :
une construction intentionnelle,
gravée au doigt
Photos MJQ et SN

15 avril 2025
dans le cadre de l'Assemblée Générale d'Art et Culture
Jean-Marie Georges Girard
baron de Soubeyran (1828-1897)
À l'issue de l'Assemblée générale 2024, Marie-Jeanne Queffélec a fait découvrir aux assistants la riche personnalité du baron Georges de Soubeyran, banquier et homme politique dont la carrière, commencée en 1848, s'est poursuivie sous le Second Empire et la Troisième République.
Solidement implanté en Poitou, à partir de son domaine de Mortemer, hérité de son père, il s'intéresse au Loudunais en 1855, par opportunité politique, pour conquérir un siège de député qu'il conserve, contre vents et marées, jusqu'en 1893.
Emporté par la frénésie de modernisation qui caractérise cette époque, aucun domaine ne lui échappe, banque, immobilier, transports, construction, industrie, énergie, presse, etc. Il investit dans le monde entier.
En direction de ses électeurs issus du monde rural, il multiplie les gestes de générosité (ses adversaires parleront de corruption), développe le secteur des assurances et des prêts hypothécaires et milite pour l'implantation du chemin-de-fer.
Sa carrière se brise au début des années 1890 avec une défaite électorale inattendue contre son ancien ami, Louis Thonnard du Temple et la faillite de sa banque, la Banque d'Escompte de Paris.
Emprisonné un temps, il perd sa fortune, son écurie de courses, ses domaines immobiliers parmi lesquels sa belle propriété de Loudun. Emprisonné un temps, il meurt à Paris en 1897.
Le fief du baron à Loudun :
l'ancienne Commanderie de Saint-Jean-de-Jérusalem à Loudun
photo MJQ 2009

www.musee-fesch.com – Palais Fesch-musée des beaux-arts
Et depuis
2024

Un kakémono pour présenter l'association
et un marque-page pour annoncer les conférences
de la saison 2024-2025

