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Loudun et le fantôme de Richelieu

Sortie du 23 octobre 2022

Art et Culture reçoit l'association Richelieu XVIIe-XXIe siècle 

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Une halte de l'après-midi devant l'Échevinage

Si Richelieu n'a jamais possédé cet ancien hôtel particulier, il a été propriétaire des archives du bailliage conservées dans un bâtiment annexe

détruit par un incendie en 1821.

Photo Françoise Dubois

Tout oppose Richelieu et Loudun, pourtant si proches : Loudun est une ville de butte, Richelieu une ville de plaine, quand Richelieu sort de terre, Loudun a déjà plusieurs siècles d’existence, quand Richelieu construit son château, Loudun détruit les siens, quand Richelieu commence son existence, Loudun amorce son déclin.

Elles ont pourtant un point commun, une histoire fortement marquée par Armand du Plessis, cardinal de Richelieu.

Une journée entière a été nécessaire pour retrouver à Loudun le fantôme du grand cardinal.

Sylvette Noyelle

Du Roc-aux-sorciers aux jours d'Angles

Sortie du 6 octobre 2022

Une invitation à remonter le temps

Ce jeudi 6 octobre, Art et Culture en Pays Loudunais renouait avec ses promenades hors Loudunais interrompues pour cause de Covid, en proposant de découvrir ou de redécouvrir le site exceptionnel d’Angles-sur-L’Anglin.

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Photos Sylvette Noyelle

L'accueil d'une partie du groupe 

et la magie de la reconstitution d'un univers vieux d'environ 15 000 ans

Scrupuleusement reconstitué pour préserver l’original, l’abri sous roche du Roc-aux-Sorciers a transporté les visiteurs dans le monde des chasseurs-cueilleurs de la dernière période du paléolithique, le Magdalénien.

Ces homo-sapiens, si proche de nous, ont gravé sur les parois calcaires les animaux qui peuplaient leur environnement froid : rennes, bisons, bouquetins, grands félins.

Le groupe est ensuite parti à l’assaut des ruines de la forteresse sur laquelle plane encore l’ombre des Lusignan, des évêques de Poitiers et du chevalier Guichard d’Angle*, valeureux combattant de la Guerre de Cent Ans, passé du service du roi de France à celui du roi d’Angleterre, sans jamais faillir au code de l’honneur chevaleresque.

* Ancienne orthographe

Vers le donjon qu'un à-pic de 40 m sépare de la vallée de l'Anglin

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Photos site de la Maison des jours d'Angles

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Après un repas dégusté au pied de la forteresse, dans la douce chaleur de l’automne, les visiteurs ont pu admirer la technique et les ouvrages des brodeuses de jours d’Angles, inventés il y a 150 ans et dont la renommée a atteint son apogée dans la première moitié du XXe siècle.

 

La journée s'est terminée dans les rues pittoresques d'un des plus beaux village de France.

Le maintien d'une tradition qui a fait la célébrité du village

Sylvette Noyelle

À la recherche de sites remarquables en Pays loudunais

Sortie du 15 juin 2022

Promenade-découverte sur la forteresse de Loudun

Sylvette Noyelle a entraîné une trentaine de personnes, qui a bravé la chaleur, dans un périple très documenté au cœur de la forteresse et de ses endroits méconnus.

 

NOTRE-DAME-DU-CHÂTEAU

Ce couvent bénédictin caché dans la végétation l’été,  ne  dévoile son chevet qu'à la chute des feuilles !

Durant l'hiver 1568-1569 très  rigoureux, les troupes catholiques et protestantes sont à l’arrêt. Un contingent de l’armée protestante de Condé s'installe à Loudun, notamment dans les couvents. Le grand prieuré qui va beaucoup souffrir pendant cette occupation. 

Ils renforcent les défenses de la forteresse en accolant « une tour de défense » percée d'une canonnière, au chevet de l’église.

LA PROMENADE DE LA LICE

En contre bas de la promenade de la Lice (espace entre deux enceintes d'une ville fortifiée), une rotonde affleure  du sol, reste du sommet de la tour du Pasquin, enfouie sous des détritus et enterrée lors de la construction de la piscine d’été (années 60). 

Non loin de là, un incinérateur en pierre a été « restauré » en oubliant sa fonction de détruire les déchets à risques de l’hôpital Renaudot voisin .

 

Depuis la Promenade de la Lice, on admire la muraille restaurée par le chantier d’insertion. On distingue deux parties, une base ancienne, sur laquelle s'appuie la muraille du XIIIème siècle avec deux tours, la tour de la lice restaurée par le même chantier, et la tour aux moines.

Une ouverture murée rappelle que les Bénédictins utilisaient ce passage pour accéder à leur cimetière et à leur  parc ou « garenne » (réserve de gibiers). 

 

 LA  « GROSSE » TOUR DE PHILIPPE AUGUSTE

Cette grosse tour est souvent appelée

« le donjon ». 

En fait, au XVIIème siècle, c'est la tour et tout son

système de fortification qu'on nommait le donjon ou

Petit ChâteauL'ensemble allait jusqu'à la Promenade

Philippe-Auguste.

Louis XIII a hésité a détruire ce petit château

demeure du gouverneur Jean d'Armagnac.

Le grand château le sera en 1631 et le petit château,

dans la foulée, en 1633 !

  

LA DEMEURE DU GOUVERNEUR

Les fouilles de Joseph Moreau de la Ronde identifient

deux bâtiments (en vert sur le plan) :

la chapelle du Donjon et, en enfilade, deux grandes

salles avec un étage : l'hôtel de la Jaille, logis des

gouverneurs.  

  

LA MAISON D'URBAIN GRANDIER

L'acte d'achat de 1631 qui la localise dans « la rue tendant de l’église Nostre-Dame du Chasteau

à la Jaille et au donjon », permet de la situer au n° 7 de la rue des Jésuites

                                                                               

LA PORTE DE L'ÉGLISE NOTRE-DAME-DU-CHÂTEAU

On attribue l'origine de ce prieuré bénédictin à Charles le Chauve, ce que semble confirmer

les entrelacs carolingiens en remplois dans le mur.

À L'INTÉRIEUR DU PRIEURÉ

Grâce à l'amabilité des propriéraires, le groupe a eu accès aux jardins et à l'intérieur de l'ancien prieuré, avec étape aux sommets des tours (La Lice et aux Moines) avec une vue magnifique

sur la campagne loudunaise.

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La tour et sa redoute photographiées en 1872 par Jean Leroch

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Plan établi selon les indications de Joseph Moreau de La Ronde pour Paysages et Monuments du Poitou.

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La canonnière

visible en hiver

L'ANCIENNE COLLÉGIALE SAINT-LÉGER-DU-CHÂTEAU

Cette petite collégiale, très amoindrie par les Guerres de Religion, est vendue comme bien national à la Révolution.

Le docteur Jacques Pierre Gilles de la Tourette, acquéreur en 1826, trouve dans le jardin, un gisant, sans tête et très mutilé, qui sera déposé dans son château de La Bâtie.           

Il sera identifié par Louis Charbonneau-Lassay comme celui du chevalier Robert Frétard,

mortellement blessé en 1346 en combattant les Anglais, grâce aux armoiries et aux

moufles. Il est visible dans l’église Saint-Pierre-du-Marché depuis 1945.

Le docteur Jacques Pierre Gilles de la Tourette, acquiert contre bons soins des

demoiselles Vallée, propriétaires de Notre-Dame-du-Château vers 1850, un

sarcophage paléo-chrétien en marbre blanc, sans couvercle, sculpté de scènes de

chasse, de scènes pastorales et d'un Daniel dans la fosse aux lions... qui servait de

réservoir pour l'eau de pluie.

Après plusieurs transferts : propriété Saint-Léger-du-Château, jardin de la Bâtie, 

Crozant dans la Creuse, il figure en bonne place au musée Sainte-Croix-de-Poitiers.

Le propriétaire suivant, Joseph Moreau de la Ronde, avait  installé un musée lapidaire

dans le jardin dont proviennent :

- La dalle funéraire de Mathurin Baigneux, chanoine de la collégiale décédé en 1512,

visible dans la salle capitulaire de Saint-Hilaire-du-Martray

- Un fragment du devant d'autel de Sainte-Croix représentant l’arrivée à Loudun de la relique de la « vraie Croix » rapportée par

Foulques V, comte d'Anjou, roi de Jérusalem.  Cette pierre se trouve actuellement au musée Charbonneau-Lassay.

Marie-Jeanne Quéffelec et Marie-France Baustert

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Scènes de chasse et scènes pastorales

sur une des faces du sarcophage

Cette « servitude de l’Hostel de La Jaille »,

dessinée vers 1880 par Louis Charbonneau-Lassay,

correspond exactement à la localisation de 1631 

Le château de Monts-sur-Guesnes
Historial du Poitou

L'après-midi était consacré à la visite du château de Monts-sur-Guesnes. Après de nombreuses années de travaux, il est devenu un lieu vivant qui permet un voyage interactif dans le temps et raconte l'Histoire. C'est un site touristique à vocation pédagogique, il est ludique et ambitieux.

La pédagogie n'empêche pas le merveilleux : l'écran de la Guerre de Cent Ans court sur trois des murs de la grande salle. De nombreux ateliers, tir à l'arc, héraldique, taille de pierre, attendent les enfants ainsi que la démonstration de tirs de guerre médiévale.

On a bien fait les choses pour les enfants et ils en redemanderont.

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Photo du site officiel du château

Quant aux parents et aux amoureux de l'Histoire, ils pourront s'attarder dans la salle dédiée à Aliénor d'Aquitaine et Richard Coeur de Lion, dans la salle sur l'histoire du château, dans la salle des cartes qui retrace la genèse du Poitou et la salle du ruban du temps.

La restauration du château sera appréciée par tous, toutes générations confondues. Nous lui souhaitons longue vie.

Marie-France Bauster et Marie-Jeanne Queffélec-Wozniak

Quelques anciennes sorties en Loudunais et ailleurs...

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

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Octobre 1997, première sortie d'Art et Culture

Le château de Purnon à Verrue

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Mai 2018

Sur le chemin du retour d'un voyage de deux jours en Berry

La station de radio-astronomie de Nancay

dans le Cher

Septembre 2016,

en collaboration avec Les Récréations Châtelaines

Notre-Dame-La-Grande à Poitiers

avec Mme Sophie Bozec, historienne de l'art

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Pascale

Le pont de la Reine Blanche à Curçay-sur-Dive

 

Lors d'une petite promenade en pays loudunais,

une halte s'imposait à Curçay-sur-Dive,

non pas pour sa forteresse datant du 14ème siècle

dont ne subsistent que le donjon

et quelques ruines de murailles,

ni pour le passé de place forte réformée,

mais pour ce petit pont gallo-romain,

où l'on n'ose à peine poser le pied,

mais qui fut emprunté par Blanche de Castille

et le futur Saint Louis, son fils.

Dans ce cadre maintenant paisible,

l'envie de peinture peut naître

et aussi susciter le désir de découvrir et d'approfondir,

au fil de l'eau de la Dive ,

l'histoire plus ou moins lointaine

du village et de ses alentours .

Pascale Fevai, 30 novembre 2020

et quelques coups de coeur 

Photo Sylvette Noyelle

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